
Le rêve de Samuel Eto’o de rejoindre le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) vient de prendre un coup sévère. L’ancien attaquant légendaire, aujourd’hui président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a vu sa candidature rejetée par le comité de gouvernance de la CAF lors de sa réunion du 24 janvier 2025.
Cette décision, bien que marquée par des controverses, repose principalement sur les sanctions qui pèsent sur l’ex-star du football. En effet, la FIFA a récemment infligé des sanctions à Eto’o à la suite de son comportement lors de la Coupe du monde U20 en Colombie. De plus, la CAF elle-même a pris des mesures contre lui en 2024 pour sa collaboration avec la plateforme de paris 1XBet, une association jugée inappropriée au sein des cercles du football.
Malgré ce revers, Samuel Eto’o ne se laisse pas abattre. Il a récemment affirmé à RFI qu’il continuerait à défendre sa candidature : « Personne ne peut m’interdire d’être candidat tant que certaines instances ne se sont pas encore prononcées. »
L’éviction d’Eto’o n’est pas sans conséquence pour le Cameroun. Avec l’exclusion simultanée de Seidou Mbombo Njoya, actuel vice-président de la CAF, le pays se retrouve sans aucune représentation au sein des instances dirigeantes de la CAF, une première dans l’histoire récente.
Ce rejet symbolise également les défis auxquels est confronté Eto’o en tant que dirigeant. Accusé de manquements éthiques, il devra œuvrer pour rétablir sa crédibilité et celle de la Fécafoot, alors que les rivalités internes et les enjeux politiques continuent de brouiller l’avenir du football camerounais sur la scène continentale.

Jean Bosco BELL