
Dans les hauteurs majestueuses de Bafoussam, sous l’ombre bienveillante des montagnes ancestrales, un événement d’une rare portée s’est déployé, porteur d’un souffle nouveau pour l’aquaculture camerounaise. C’est en ce mois de janvier 2025 que les enseignants du Département d’aquaculture de l’Institut des Sciences Halieutiques (ISH) de l’Université de Douala, messagers de savoir et d’innovation, se sont rassemblés autour de la science et du progrès.

Le 18 janvier, à la Foire du Développement Economique de Bafoussam, orchestrée avec grandeur par le Super Maire de la ville, des experts brésiliens, porteurs de l’expérience et du savoir-faire étranger, se sont joints à nos éminents enseignants pour partager des connaissances sur l’élevage des crevettes. Il s’agissait d’un moment crucial, où deux cultures scientifiques s’unissaient, dans un dialogue fructueux, pour enrichir l’art de l’aquaculture, cet art qui nourrit les hommes et les espoirs.

Le dimanche 19 janvier, la terre de Bafoussam, chargée de l’histoire millénaire de ses chefferies, a accueilli les visiteurs dans ses palais royaux. Les enseignants, mêlant tradition et modernité, ont poursuivi leur formation avec la même ferveur, en apprenant les secrets de la crevette, ce joyau des eaux, symbole d’une nouvelle prospérité. Ils n’étaient pas seuls dans cette quête. Les étudiants de l’ISH, témoins attentifs et prometteurs, ont aussi exposé leurs savoirs, faisant montre de la rigueur académique qui règne au sein de l’Université de Douala.

Chaque jour qui passait approfondissait les mystères de cet animal aquatique. Le 20 janvier, le troisième jour de formation, la mairie de Bafoussam devenait le temple de ce savoir partagé, où chaque enseignant s’armait de nouvelles connaissances sur les techniques d’élevage. Le cinquième jour, le 22 janvier, fut consacré à l’anatomie de la crevette, ce corps frêle mais ô combien complexe, qui défie l’intellect par ses subtilités.

Puis, dans une cérémonie sobre mais empreinte de grandeur, le 23 janvier, les attestations furent remises. Ce geste symbolique, sous la bénédiction lointaine mais certaine du Recteur de l’Université de Douala, le Professeur Magloire ONDOA – largement remercié par le Professeur Minette TOMEDI EYANGO, épse TABI ABODO, directeur de l’ISH (ENSAHV) -, marqua la fin de cette épopée intellectuelle. Les enseignants, désormais détenteurs d’un savoir renforcé, s’en retournèrent, porteurs d’une lumière nouvelle pour leur institution, prêts à irriguer l’aquaculture camerounaise de ces précieuses leçons.
Ainsi s’achève cette semaine, véritable symphonie du savoir, où la science des crevettes, loin d’être une simple technique, devint un art élevé, servi par des esprits dédiés à l’avenir de leur peuple.










Jean Bosco BELL