L’accusation fallacieuse a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux ce jeudi 04 mars 2021, lorsque sous la plume grotesque de Boris Berthold, il a été annoncé sans preuve que la Pr Magloire Ondoa a soustrait la somme de deux milliards de FCFA dans les caisses de l’Université de Douala.
A l’épreuve des faits, il s’avère clairement que ladite bombe se réduit en un pétard mouillé. D’obscurs acteurs à la baguette, mais dont les manœuvres dilatoires ne suffisent pas à stopper l’élan du Recteur, résolu à atteindre ses nobles objectifs, notamment celui de la construction à venir d’un immense complexe de la professionnalisation.
La vérité des faits
Les propos formulés par Boris Berthold sont purement et simplement faux, car on ne peut pas avoir détourné un argent qui n’existe même pas encore.
L’ignorance du dossier est flagrante, car la procédure d’emprunt pour les universités d’Etat est encadrée par le décret de 2005 portant régime financier applicable aux universités d’Etat, et notre « sombre » lanceur d’alerte n’en fait point cas dans son poste truffé d’imaginations. En son article 15, ledit décret stipule clairement que : « Les emprunts consentis à l’université sont autorisés par un décret du Premier Ministre, pris après avis du Conseil d’Administration ».
A la vérité, il y a au moins trois étapes à franchir dans une telle opération :
- Le consentement du crédit, ce qui a été formellement fait entre la banque partenaire UBA et l’Université de Douala
- L’avis du Conseil d’administration, un avis favorable, largement débattu lors de la tenue du Conseil d’Administration du 19 février 2021, sous réserve de l’Autorisation du Premier Ministre
- L’autorisation du premier Ministre, qui reste toujours attendue, car depuis au moins le 03 mars 2021, le dossier est sur la table du Chef du Gouvernement.
On peut donc s’étonner que des individus, peu soucieux de la vérité, parlent déjà de détournement d’un argent qui reste encore à mobiliser, ce d’autant qu’au moment où ce pétard mouillé fait des siennes, le Comité d’octroie de crédit de la banque n’a pas encore siégé pour décider de la suite à donner à ce dossier. La démarche de ce lanceur d’alerte fortement recherché par la police camerounaise, serait difficile à comprendre, sans avoir à l’esprit que dans l’ombre, des réseaux mafieux tirent des ficelles.
D’obscurs réseaux en gestation
Qui en veut donc à Magloire Ondoa ? Il serait naïf de croire que le pauvre Boris Berthold soit seul à la manœuvre d’une telle cabale. D’après nos confrères de l’hebdomadaire SANS Détour, N°400 du 09 mars 2021, Magloire Ondoa est « Ciblé par des officines de destruction ». Ils mettent ainsi sur la place publique, « les méandres d’un complot qui dessine progressivement ses contours ». Nestor Djatou, le Directeur de Publication qui signe cet article met en exergue le pot aux rose qui annonce « un autre coup tordu encore en téléchargement », une affaire classée depuis plus de 15 ans, du temps où Magloire Ondoa était Président de la Commission de contrôle des organismes de gestion des droits d’auteurs et des droits voisins. Oui, qui en veut donc au Pr Magloire Ondoa ? La question demeure et semble être prise en charge par l’hebdomadaire 7 Infos. Dans sa parution N°12 du 11 mars 2021, ce dernier affiche un titre parlant : « Université de Douala, Qui derrière Boris Berthold en veut à Magloire Ondoa ? ». Question qui amène Syril Massing-Fa, le Directeur de Publication à parler d’une « cabale ourdie et engagée contre les grandes réalisations et innovations engagées par le Pr Magloire Ondoa », et dénoncer la litanie de mensonges proférées et commanditées, qui cherchent à peindre le recteur en noir.
Au-delà des ronces et des épines
Il faut se souvenir que le 02 mars 2020, dès 13 heures et 18 minutes, le site web www.camrvibesmagazine.com a publié un article au titre fort évocateur : « Université de Douala, la révolution Magloire Ondoa en marche ». Pratiquement un an jour pour jour, il semble que l’auteur de cet article avait vu juste, lui qui relatait déjà que « Dès sa prise de fonction, le nouveau recteur a imposé un rythme de travail effréné. La communauté universitaire découvre un manager chevillé au résultat et au changement à grande vitesse ».
Deux traits majeurs marquent le lecteur de cet article prémonitoire, à savoir, l’accent mis sur le credo de Magloire Ondoa : « l’étudiant d’abord » et le pari pris pour le futur : « le meilleur reste à venir ». Un an plus tard, nous sommes bien de manière extrêmement cohérente sur cet axe qui priorise l’étudiant et ouvre l’Université de Douala sur un meilleur avenir, malgré des coups tordus de pourfendeurs du développement. La lancinante question d’Axel Kabou reste d’actualité – Et si l’Afrique refusait le développement ?– la réponse à cette dernière se trouve dans la volonté et les faits d’afro-optimistes comme le recteur Magloire Ondoa qui croit au projet de société du Président de la République, implémenté par le Premier Ministre, à travers la maestria du Ministre d’Etat / Ministre de l’Enseignement Supérieur. Contre les apôtres de l’échec, tel un soldat surdéterminé par sa feuille de route, Magloire Ondoa est déterminé à réussir, par delà les ronces et les épines.
Jean Bosco Bell