
Le Cameroun est secoué par une affaire qui suscite une indignation générale. Une vidéo diffusée le 23 octobre 2024 montre l’artiste Longkana Agno Simon, plus connu sous le nom de Longuè Longuè, victime d’actes de torture. L’artiste accuse des membres de l’Antenne Sécurité Militaire du Littoral, rattachée à la Garnison de Douala, d’être responsables de ces violences. Les images choquantes ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, entraînant une vague de condamnations.
Face à cette explosion de réactions, le Ministre Délégué à la Défense a ordonné une enquête pour faire la lumière sur cette affaire. Le ministère a publié un communiqué le 24 octobre, affirmant que « toute la lumière sera faite » et promettant des sanctions en cas de manquements avérés. Cette annonce fait suite à une pression croissante de la part des internautes et des personnalités publiques, qui exigent des explications et des mesures fermes.

Cette affaire relance le débat sur la violence perpétrée par les forces de sécurité au Cameroun. De nombreuses figures de la société civile et du monde artistique réclament des sanctions exemplaires, tandis que les citoyens expriment leur crainte face à la récurrence de tels abus. L’image de l’armée, déjà entachée par des accusations similaires par le passé, est plus que jamais mise à mal.
Les Camerounais attendent désormais les résultats concrets de l’enquête, espérant que justice sera rendue. Si les abus sont confirmés, cette affaire pourrait bien marquer un tournant dans les relations entre civils et forces de sécurité dans le pays.


William NLEP