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Depuis son arrestation le lundi 23 septembre 2024 à Manhattan aux États-Unis, le monde entier est informé de l’érection des pratiques sexuelles pédérastiques comme condition de production ou de promotion des artistes aux Etats Unis. Des vidéos, des photos et des audios dont l’authenticité reste à prouver, démontrent l’appétit de P Diddy, propriétaire du label Bad Boy Records à New York, pour la gente masculine. Même si les femmes comptent parmi ses victimes, leur nombre est très dérisoire comparé à plus de 500 hommes à qui P Diddy a asséné de violents coups de boutoirs.

Profitant de la notoriété et de l’influence de sa maison de production, Sean Combs, du vrai nom de P Diddy, a presque soumis tous les grands noms de la musique américaine sous sa coupe. Il a étendu son appétit même sur des artistes provenant de l’Amerique latine, de l’Europe comme du continent Africain. Il est d’ailleurs démontré que c’est après que trois artistes nigérians soient passé se faire oindre à leur tour de l’huile de bébé ( lubrifiant) qu’il possédaient en centaines de bouteilles dans son manoir, qu’ils ont chacun reçu le Grammy Award, qui est la plus grande et prestigieuse récompense musicale aux États-Unis. Presque toutes les grands noms de la chanson américaine et dans le monde, depuis le milieu des années 90, ont reçu la consécration de la bite de P Diddy. Même certains par la suite sont devenus autonomes et ont créé leurs propres maisons de production. Cette érection de la pédérastie comme condition de production des artistes est-elle étrangère dans le show biz sur le continent africain ?

L’arrestation de P Diddy risquerait aussi sur le continent de faire délier des langues. Déjà avec l’implication de trois chanteurs nigérians qui ont reçu des Grammy Awards par le truchement de Sean Combs, fera certainement bouger les lignes en termes de révélations. Dans ce Nigéria par exemple, la production musicale dominée par Don Jesy, ne semble pas aussi saine. Des accusations de  portiques occultes ont déjà été entendues en rapport avec des exigences de la Satan church.

Dans un autre pays de l’Afrisue de l’ouest, notamment la Côte d’Ivoire, il pèse sur les maisons de production des artistes, un important soupçon de pratiques de pédérastie que l’actualité vient de révéler sous l’appellation des  » Woubi ». En République démocratique du Congo, la réputation des maisons de production qui imposent des pratiques occultes aux artistes est aussi vieille que les premiers succès des chanteurs de Rumba jusqu’ aux icônes de la musique congolaise actuelle. Au Cameroun, des réels soupçons de pratiques de pédérastie se font entendre sans recevoir un véritable accompagnement de médias en termes d’investigation.

Mais les adeptes du show biz au Cameroun n’ont pas oublié ces révélations de Maurice Njoume sur les antennes de la Télévision Ltm, qui, invité sur une émission de détente en 2016, laissait entendre qu’il avait arrêté de sortir de nouveaux albums que parce qu’il avait opposé une fin de non-recevoir aux conditions des nouveaux producteurs qui imposaient de labourer son derrière avant toute discussion sur les autres termes du contrat. Le décès subit de l’artiste Ashley, avait également laissé échapper des dénonciations des actes de pédérastie sur sa personne de la part des managers véreux. Des pratiques occultes ou pédérastiques semblent gagner du terrain dans l’univers du show biz sur le continent. Vivement que les dénonciations qui ont débuté aux Etats Unis avec l’affaire P Diddy gagnent aussi le continent, pour mettre à nu, les auteurs de ces pratiques qui polluent malheureusement le monde de la culture ici comme ailleurs.

Eyangoh Ekolle

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