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Un an après l’attaque dévastatrice du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, la région reste plongée dans le chaos. La riposte d’Israël, menée par le Premier ministre Benjamin Netanyahou, continue de susciter l’indignation des organisations humanitaires. L’armée israélienne bombarde sans relâche la bande de Gaza, détruisant écoles, hôpitaux et zones résidentielles. Cette offensive militaire, qui vise à décapiter les mouvements armés pro-iraniens, touche également le Liban, la Syrie et l’Iran, intensifiant les tensions dans toute la région.

Netanyahou, cherchant à satisfaire sa fragile coalition d’extrême droite, a promis de faire payer le Hamas pour son attaque. Depuis, des figures clés comme Ismaël Haniyeh, chef politique du Hamas, et Yahya Sinouar, dirigeant militaire, ont été ciblées par Israël. Le Hezbollah libanais, sous la direction de Hassan Nasrallah, a également subi des frappes, en représailles à son soutien présumé au Hamas.

Au cœur de cette guerre sans fin, la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), censée assurer la paix, est devenue elle-même une cible. Tsahal a attaqué des installations de la FINUL, exacerbant les tensions entre Israël et l’ONU. Netanyahou accuse la mission de protéger le Hezbollah, tandis que le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, refuse fermement de retirer ses troupes. La crise a atteint un point critique avec la déclaration de Guterres comme persona non grata en Israël, un geste qui a secoué la diplomatie mondiale.

Face à l’escalade, la Ligue arabe, curieusement silencieuse, n’a pas encore réagi. Pendant ce temps, la crainte d’un embrasement total de la région grandit, menaçant de propager le conflit bien au-delà des frontières israélo-palestiniennes.

Nguelifack Vijilin Cairtou

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