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Le 10 septembre 2023, le débat présidentiel entre Kamala Harris et Donald Trump a été marqué par une intensité rarement vue. La vice-présidente démocrate, en pleine forme, a attaqué de front l’ancien président républicain, lui reprochant les désastres laissés en héritage : « Donald Trump nous a laissés la pire attaque contre la démocratie depuis la guerre civile », a-t-elle affirmé, soulignant les critiques concernant l’élection de 2020. Avec assurance, Harris a pris Trump en défaut, l’accusant de propager des mensonges et d’avoir échoué sur les fronts économiques et sanitaires.

Trump, en revanche, s’est montré sur la défensive, qualifiant Harris de « marxiste » et la blâmant pour avoir prétendument copié le programme de Joe Biden. L’ancien président a également produit des affirmations controversées, comme des migrants prétendument mangeant des animaux de compagnie, sans preuves concrètes. Face aux vérifications des journalistes, Trump a critiqué le traitement injuste dont il se disait victime.

People gather outside of the Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive to watch a presidential debate between Republican presidential nominee former President Donald Trump and Democratic presidential nominee Vice President Kamala Harris in Berkeley, Calif., Tuesday, Sept. 10, 2024. (Gabrielle Lurie/San Francisco Chronicle via AP)

L’échange, suivi par des millions d’Américains, a vu une Harris dynamique, souvent moqueuse, contre un Trump au ton de plus en plus agressif. Les débats ont porté sur l’économie, l’avortement et l’immigration, avec des accusations mutuelles de fausseté. En contraste, Kamala Harris a brillamment mis en lumière la gestion chaotique de Trump, tout en recevant le soutien public notable de la chanteuse Taylor Swift, qui a annoncé son soutien à la vice-présidente sur Instagram.

À l’issue du débat, Trump a refusé d’engager un second débat, qualifiant le premier de victoire et de confirmation de son succès. Harris, de son côté, a exprimé sa détermination à continuer le combat et à préparer un éventuel second round. Avec seulement 55 jours restants avant l’élection, cette confrontation a intensifié la campagne présidentielle, mettant en lumière les profondes divisions qui traversent l’Amérique.

Jean Bosco BELL

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