
René Emmanuel SADI, le Ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement est monté au créneau par le biais du Journal de 20 heures de la CRTV radio du 18 Octobre 2019, pour s’insurger contre les USA et l’Union Européenne qui souhaitent
voir l’organisation d’un second Grand Dialogue dit Inclusif, incluant justement des leaders des Groupes armés au front de la crise anglophone.
Face à la demande pressante de ces puissances à laquelle on peut ajouter l’accusation de Maurice KAMTO qui semble conclure à l’échec du Grand Dialogue National, la réponse du Gouvernement est jusqu’ici sans appel:
«Tous nos concitoyens de bonne foi, argue René Emmanuel SADI, et des partenaires étrangers ont appréciés favorablement la tenue de ce Grand Dialogue National. Ils ont même adressé leurs félicitations au Président Paul BIYA. De même, ont pris part au Grand Dialogue National, des personnalités qui n’ont pas toujours été tendres avec le régime actuel, des personnalités dont on connait par ailleurs les positions radicales sur les enjeux de l’heure, et particulièrement sur la crise qui secoue la Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Ces gens ont exprimé leur satisfaction et personne ne s’est désolidarisé des conclusions de ces assises. Face à cette écrasante majorité de voix favorables, l’absence d’une minorité d’extrémistes qui, pour des motifs inavouées, n’a pas voulue prendre part à ce grand succès de rassemblement historique des fils et filles de la nation camerounaise. Autrement dit, nous n’entrevoyons pas quant à nous, de dialogue plus inclusif que celui historique, qui vient d’avoir lieu à Yaoundé du 30 Septembre au 04 octobre 2019 ».
Cette levée de bouclier du gouvernement camerounais cache mal un malaise grandissant entre Yaoundé et deux de ses partenaires traditionnels sur la question du NOSO.
Par BELL NYOBE