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À quatre jours des élections présidentielles américaines, les deux principaux candidats, la Démocrate Kamala Harris, actuelle Vice-présidente des États-Unis, et le Républicain Donald Trump, ancien président, jouent leur va-tout.

Dans une Amérique profondément divisée, où la logique partisane est plus que jamais prégnante, les deux candidats parcourent plusieurs États par jour, notamment ceux dits « swing states », encore indécis. Chaque candidat y martèle ses thèmes de campagne principaux, sous fond d’accusations réciproques, d’invectives, et parfois de mensonges, dans ce qui est déjà présentée comme l’une des campagnes présidentielles américaines les plus violentes en termes de rhétorique.

Donald Trump, fervent opposant à l’immigration clandestine, insiste sur sa volonté de combattre ce qu’il considère comme « le fléau de l’Amérique moderne », favorisé, selon lui, par l’administration Démocrate. De son côté, Kamala Harris se positionne comme la défenseure des droits des minorités, notamment sexuelles et ethniques. La conjoncture internationale, marquée par des tensions, semble reléguée au second plan dans une élection où le vainqueur pourrait tout de même faire basculer la dynamique mondiale.

Malgré le vote anticipé de plus de 95 millions d’Américains, en attente de dépouillement, les sondages montrent une course très serrée. Alors que la communauté internationale observe attentivement qui deviendra le futur locataire de la Maison-Blanche pour les quatre prochaines années, peu d’experts osent prédire avec certitude si l’un des deux candidats succédera au Démocrate Joe Biden au soir du 5 novembre.

Nguelifack Vijilin Cairtou

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