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Kribi, célèbre pour ses plages pittoresques et son ambiance paisible, est aujourd’hui le théâtre d’une série d’accidents tragiques qui brisent des vies innocentes. Après la mort de Salissou, 7 ans, fauché par un véhicule en sortant de l’école islamique en mi-septembre 2024, la ville fait face à une tragédie qui rappelle d’autres drames similaires.

Le 12 novembre 2021 déjà, trois élèves du Lycée Bilingue de Kribi ont perdu la vie dans un accident de moto en revenant de l’école. Transportés sans casque sur une moto, ils sont entrés en collision avec une autre moto avant d’être écrasés par un véhicule. Ce drame, survenu à proximité du port de Kribi, avait déjà suscité une vive émotion et soulevé des questions sur la sécurité routière, notamment l’absence de panneaux de signalisation et de ralentisseurs dans les zones à haut risque.

Les forces de l’ordre déployées aux abords de certains établissements scolaires, comme le Lycée Bilingue de Kribi, ne suffisent pas à enrayer ces tragédies récurrentes. Malgré ces efforts, la prolifération des motos, l’absence d’infrastructures adéquates et l’imprudence de certains conducteurs continuent de faire des victimes, comme le montrent ces accidents successifs.

Il est impératif que les autorités locales prennent des mesures concrètes pour sécuriser les routes de Kribi. L’installation urgente de panneaux, de ralentisseurs et de barrières autour des écoles est cruciale pour éviter de nouvelles pertes tragiques.

Kribi, aujourd’hui un centre industriel et portuaire en pleine expansion, doit s’assurer que son développement rime avec sécurité, afin que les élèves puissent aller à l’école sans craindre pour leur vie. Les familles, comme celle de Salissou, ne devraient plus avoir à enterrer leurs enfants à cause de la négligence sur nos routes.

Berthe KWEDI

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